? Question : Est-ce que la femme doit réclamer le divorce de son mari lorsqu’il a délaissé la prière après le mariage ou bien doit-elle continuer à le conseiller durant une longue période
Réponse (s. Al Uthaimin) : lorsque le mari délaisse la prière après l’acte de mariage, que sa femme le conseille. S’il se repent durant une période dont le maximum est la fin du délai de viduité (‘iddah), alors pas de problème et le mariage reste valide. Et si elle a trois fois ses règles après qu’il ait délaissé la prière, le mariage est annulé et il est obligatoire (à la femme) de le quitter et ceci car la parole prédominante parmi les paroles des savants est que celui qui abandonne la prière est mécréant apostat et que s’il se marie dans cette situation, son mariage est invalide. Et il est obligatoire de refaire (l’acte de mariage) s’il se repent et revient à Allah. Et s’il délaisse la prière après s’être marié et qu’il n’a pas eut de rapport avec l’épouse, le mariage est annulé directement. Et s’il a eut des rapports, on attend qu’elle ait trois fois ses règles à partir du moment où il a délaissé la prière, puis ensuite l’acte est annulé. Il apparait même son annulation à partir du moment où il délaisse la prière car les preuves indiquent la mécréance de celui qui délaisse la prière, parmi elles, la parole d’Allah
(تعالى)
à propos des associateurs
فَإِنْ تَابُوا وَأَقَامُوا الصَّلاةَ وَآتَوْا الزَّكَاةَ فَإِخْوَانُكُمْ فِي الدِّينِ
S’ils se repentent, accomplissent la salah et donnent la zakah alors ce son vos frères en religion
ce qui est sous-entendu dans le noble verset est que s’ils n’accomplissent pas la salah, alors ce ne sont pas des frères en religion pour nous. Et la fraternité en religion ne s’annule que par la mécréance pure. Et parmi les preuves la parole du prophète
(صلى الله عليه وسلم)
: « Entre l’homme et l’association et la mécréance se trouve l’abandon de la prière. » Et sa parole
(صلى الله عليه وسلم)
: « Le pacte qu’il y a entre nous est eux est la prière. Quiconque l’abandonne a mécru. » Et parmi les preuves la parole du commandeur des croyants ‘Umar Ibn Al Khattâb
(رضي الله عنه)
: « Il n’y a aucune part dans l’Islam pour celui qui délaisse la prière. » Et ‘Abd Allah Ibn Chaqîq le célèbre tâbi’î a dit : « les compagnons du prophète
(صلى الله عليه وسلم)
ne voyait aucun acte dont l’abandon est de la mécréance à part la prière. » Et ceci indique le consensus des compagnons sur le fait qu’ils ne voyaient aucun acte dont l’abandon est de la mécréance à part la prière et le sens (de sa parole) sous entend ceci. L’homme qui persiste dans l’abandon de la prière en connaissant son importance et ce qui est rapporté à son sujet comme versets et hadiths comme récompense pour celui qui l’accomplit et châtiment pour celui qui la délaisse démontre qu’il n’y a pas dans son cœur la moindre foi car s’il y avait de la foi dans son cœur, elle l’aurait empêché de la délaisser totalement.
نور على درب من المكتبة الشاملة
traduit par le frére Ayyûb Abû Mu'âdh Al Faransî min dammaj
Réponse (s. Al Uthaimin) : lorsque le mari délaisse la prière après l’acte de mariage, que sa femme le conseille. S’il se repent durant une période dont le maximum est la fin du délai de viduité (‘iddah), alors pas de problème et le mariage reste valide. Et si elle a trois fois ses règles après qu’il ait délaissé la prière, le mariage est annulé et il est obligatoire (à la femme) de le quitter et ceci car la parole prédominante parmi les paroles des savants est que celui qui abandonne la prière est mécréant apostat et que s’il se marie dans cette situation, son mariage est invalide. Et il est obligatoire de refaire (l’acte de mariage) s’il se repent et revient à Allah. Et s’il délaisse la prière après s’être marié et qu’il n’a pas eut de rapport avec l’épouse, le mariage est annulé directement. Et s’il a eut des rapports, on attend qu’elle ait trois fois ses règles à partir du moment où il a délaissé la prière, puis ensuite l’acte est annulé. Il apparait même son annulation à partir du moment où il délaisse la prière car les preuves indiquent la mécréance de celui qui délaisse la prière, parmi elles, la parole d’Allah
(تعالى)
à propos des associateurs
فَإِنْ تَابُوا وَأَقَامُوا الصَّلاةَ وَآتَوْا الزَّكَاةَ فَإِخْوَانُكُمْ فِي الدِّينِ
S’ils se repentent, accomplissent la salah et donnent la zakah alors ce son vos frères en religion
ce qui est sous-entendu dans le noble verset est que s’ils n’accomplissent pas la salah, alors ce ne sont pas des frères en religion pour nous. Et la fraternité en religion ne s’annule que par la mécréance pure. Et parmi les preuves la parole du prophète
(صلى الله عليه وسلم)
: « Entre l’homme et l’association et la mécréance se trouve l’abandon de la prière. » Et sa parole
(صلى الله عليه وسلم)
: « Le pacte qu’il y a entre nous est eux est la prière. Quiconque l’abandonne a mécru. » Et parmi les preuves la parole du commandeur des croyants ‘Umar Ibn Al Khattâb
(رضي الله عنه)
: « Il n’y a aucune part dans l’Islam pour celui qui délaisse la prière. » Et ‘Abd Allah Ibn Chaqîq le célèbre tâbi’î a dit : « les compagnons du prophète
(صلى الله عليه وسلم)
ne voyait aucun acte dont l’abandon est de la mécréance à part la prière. » Et ceci indique le consensus des compagnons sur le fait qu’ils ne voyaient aucun acte dont l’abandon est de la mécréance à part la prière et le sens (de sa parole) sous entend ceci. L’homme qui persiste dans l’abandon de la prière en connaissant son importance et ce qui est rapporté à son sujet comme versets et hadiths comme récompense pour celui qui l’accomplit et châtiment pour celui qui la délaisse démontre qu’il n’y a pas dans son cœur la moindre foi car s’il y avait de la foi dans son cœur, elle l’aurait empêché de la délaisser totalement.
نور على درب من المكتبة الشاملة
traduit par le frére Ayyûb Abû Mu'âdh Al Faransî min dammaj