Al Tamayyouz

[أبو يوسف أيوب شمالي]

Quelques textes sur l'obligation de se distinguer

(Al Tamayyouz)

Tiré du livre

«*Tanbih Ouli Al Albab 'Ala Tahrim Al Dirassa 'Inda Ahl Al Bida'a Wal Irtiyab*»

de Abou Ghalib 'Abdoullah Ibn Mouhamad Al Soumali

préfacé par cheikh Abou 'Abdirrahman Yahya Ibn 'Ali Al Hajouri

Traduit par Ayoub Abou Youssouf Chemali




http://www.box.net/shared/km3d5nh9uq

[عبد الله بن حسن المغربي]

بارك الله فيك

[أبو يوسف أيوب شمالي]

un exemple de Tamayouz

Question de Libye à cheikh Yahya al Hajouri qu'Allah le préserve:

Chez nous, le Ministère Du Culte Et Des Affaires Religieuses a autorisé certains frères salafis de diriger la Salat et de donner les Khoutba. À la condition de faire certaines innovations telle que l'invocation après la Salat obligatoire, la lecture de la Fatiha après l'invocation, le qounout du Fajr, menaçant celui qui ne se plie pas à ces conditions de l'enlever du Masjid.

Réponse:

Si la personne peut diriger un masjid dans lequel il établira la Sounna, alors c'est une bonne chose, et cela où qu'il soit, dans son pays ou à l'étranger. Mais si elle se retrouve dans un masjid avec pour condition des compromis au détriment de la Sounna, alors il est mieux pour elle de délaisser ces compromis et de rechercher un endroit dans lequel elle pourra établir la religion d'Allah . Allah 'azz wa jall dit: «*Établissez la religion*».
Et ceci est une chose requise à n'importe quel endroit où se trouve l'homme. Cela, l'établissement de la religion, englobe l'établissement des sounnan. Ils disent même que l'établissement de la religion est un des buts de la hijra du pays mécréant vers le pays muslim. En effet, dans le pays des muslimin, il établira sa religion plus que dans les pays des kouffar. Rester dans ce masjid ( Ndt avec ces compromis) revient à être un prisonnier, «*Fais le qounout, invoque, fais ci, ne fais pas ça». Dans une telle situation, lui-même ne ressentira pas cette tranquillité et cette liberté à travers lesquelles il voudra établir sa religion. Nous ne parlons pas d'une liberté absolue avec des infractions aux lois de l'Islam, mais d'une possibilité d'établir sa religion avec tranquillité, et dans une telle situation cela lui est impossible.

À partir de cela, deux obligations se présentent à lui:
-soit il établit la religion et s'écarte des innovations et des infractions ( ndt:tout en dirigeant ce masjid).
-soit il recherche un autre travail et appelle à l'Islam selon ses possibilités. Même si c'est dans sa maison, dans sa voiture, par téléphone. En effet, la da'wa ne se limite pas au masjid ou à des khoutba. C'est ce que nous leur conseillons. Celui qui peut établir la législation islamique, la Sounna, qu'il le fasse, et celui qui ne peut pas, qu'il se retire jusqu'à ce qu'Allah lui facilite un endroit dans lequel il pourra faire cela

.

écouter la réponse en pièce jointe

[أبو يوسف أيوب شمالي]

Un autre exemple de Tamayouz

Q: Certains frères en France possèdent plusieurs imams salafis. Chaque fois qu'ils amènent un imam sunnite, les responsables du masjid l'expulsent. Mais cette fois, les frères ont amené un autre imam sunnite que les responsables veulent également exclure, si ce n'est que ces frères salafis veulent utiliser la violence pour le garder. Quel est votre conseil?

La suite

ici

[أبو ناصر عبد الله الفرنسي]

baraka llahu fika ya akhi ayyub

qu'Allah te préserve, et qu'Allah préserve dammaj et ses étudiants, et son noble shaykh le conseiller de confiance, yahya ibn ali al hajuri.

hayyakumu llah

wa-s salamu 'alaykum wa rahmatullahi wa barakatuh