Parmi les soubouhates des teneurs d’Associations

[أبو سليمان سعيد الفرنسي]

بسم الله الرحمن الرحيم

1ère partie

Voici la réfutation d’une des principales ambigüités de ceux qui veulent justifier la mise en place d’association. D’autres sont à venir inchallah comme le fait de dire qu’elles ne sont qu’un moyen, ou que des savants les ont autorisées.

Sheikh Yahyâ dit en réfutant ce fait sorti de sa réalité

Sheikh Ibn Bâz n’avait pas d’association- vous voulez entourlouper les gens. Sheikh Ibn Bâz n’avait pas d’association sur la voie de vos fausses associations illicites hizbiyahs.

Il avait des gens de bienfaisance qui le respectaient et lui faisaient confiance, comme tel est le cas du reste des mouslimîn de cette époque. Tous lui faisaient confiance hormis une personne ayant entretenu de mauvais échanges avec cet imam. C’est un homme aimé- qu’Allah lui fasse miséricorde. Les commerçants, les responsables et autre parmi les gens de bien au sein du royaume (d’Arabie Saoudite) et à son extérieur le révèrent. Ils lui versaient leurs aumônes afin qu’ils les distribuent aux revenants droits. S’il arrivait qu’une personne vienne désirant de l’argent il disait : « Donne à untel ! »


C’est une chose connue. Son argent n’était pas dans une association parmi les associations, ni dans une banque à ribâ. Il n’avait pas de photos (ou de vidéos) comme cela se produit dans les associations actuelles. Il n’était pas sur quoi sont ceux là comme alliance et désaveu restreints pour ceux qui se rangent de leur côté et suivent leur voie. Ces ennemis de la da’wah salafiyah que sont ces teneurs d’association et de la hizbiyah, les rivaux de la da’wah salafiyah. Ils font preuve d’animosité envers ceux qui contestent leurs faits ; l’association al Ihsân, l’association al Islâh, l’association al Hikmah, l’association al Birr, l’association Ihya al turâth, tous des contradicteurs de la da’wah salafiyah. Ces associations que nous venons de citer sont les plus grandes et les plus célèbres, bien qu’il y en ai d’autres par centaines, seulement comme vous le savez celles-ci sont les (principaux) ennemis de la da’wah salafiyah. Est-ce par elles que l’on obtient de la science ? Nommez-moi un seul savant sorti de ces associations. Aucun ! Ils ne sortent que des hizbis et des ignorants, des fanatiques et des gens méprisant la science, l’enseignement et la sounnah. Des mendiants qui s’entraident dans le péché et la désobéissance en plaçant leur argent dans les banques.


وَتَعَاوَنُوا عَلَى الْبِرِّ وَالتَّقْوَى وَلَا تَعَاوَنُوا عَلَى الْإِثْمِ وَالْعُدْوَانِ

Entraidez-vous dans l'accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression (La table servie v2).

Elles ne sortent que des gens qui détériorent les jeunes ainsi que ceux qui se lient à elles. Ces associations ont corrompu un grand nombre de gens dans la da’wah salafiyah. Elles prirent un grand nombre des étudiants du Sheikh (Moqbil) et les altérèrent.

Est-il permis de donner de l’argent et de verser les zakâts à de telles associations ? Cela n’est pas permis, que le témoin (présent) en informe l’absent et celui qui n’accepte pas la vérité finira par regretter. Allah dit :

وَيَوْمَ يَعَضُّ الظَّالِمُ عَلَى يَدَيْهِ يَقُولُ يَا لَيْتَنِي اتَّخَذْتُ مَعَ الرَّسُولِ سَبِيلًا (27) يَا وَيْلَتَا لَيْتَنِي لَمْ أَتَّخِذْ فُلَانًا خَلِيلًا (28) لَقَدْ أَضَلَّنِي عَنِ الذِّكْرِ بَعْدَ إِذْ جَاءَنِي وَكَانَ الشَّيْطَانُ لِلْإِنْسَانِ خَذُولًا (29)

Le Jour où l'injuste se mordra les deux mains et dira: ‹[Hélas pour moi!] Si seulement j'avais suivi chemin avec le messager!...Malheur à moi! Hélas! Si seulement je n'avais pas pris ‹un tel› pour ami!...Il m'a, en effet, égaré loin du rappel [le Coran], après qu'il me soit parvenu›. Et le Shaytâne déserte l'homme (après l'avoir tenté). (Le discernement v27- 29).


Si nous disons cela, cela ne veut pas dire : « Ne leur donnez pas à eux, mais plutôt à nous ! » Qu’Allah nous en préserve et nous lui demandons qu’il nous enrichisse de par sa grâce. Cependant nous disons cela en guise de conseil pour vous, du fait qu’en leur donnant votre argent, vous en faites un moyen (entre leurs mains) de lutte contre la science et l’enseignement profitable et la sounnah authentique. Vous en faites un moyen par lequel ils sortent des activistes (du faux) sur la terre des deux lieux sacrés. Ils ont sorti des auteurs d’attentats suicides et poseurs de bombes avec des têtes et des fondations extrêmement fortes, personne ne peut nier cela. Elle (l’association) est considérée comme un point de retour pour la hizbiyah. C’est vers elle que se replient les hizbis. Nommez-moi un seul hizbi qui ne court pas derrière ces associations, un hizbi qui ne convoite pas l’argent des gens, qui a de la retenue face aux biens de ce bas monde. Surement pas !... Jusqu’à ce que le Sheikh dise…

Tu les vois en train de mendier aux portières des voitures, il stationne là en tendant la main avec sa boite. Les gens ont achevé leur salât de tarâwîh ou du joumou’ah et vous vous posez vos boites devant eux. Ils mettent les gens dans l’embarras. Le prophète
صلى الله عليه و سلم
a dit :
« Ils m’ont fait choisir (imposer) entre le fait qu’ils me réclament en me mettant dans la gêne ou entre le fait de me rendre avare. Et je ne suis point cupide. »

Cette règle n’est pas sorti par honte, mais il s’agit d’une règle ayant des preuves à l’appui ; que de chercher à obtenir les choses en importunant ou en suscitant l’embarras, cela est blâmable. Allah a interdit cela dans Son Livre… Fin de citation.


Tiré de
الأدلة الواضحة على أن الجمعية من الفتن المضلة
p 62 à 64.
Brochure écrite par le frère Abou Mohammad ‘AbdelKarîm Ibn Ghâlib,
lue et préfacée par Sheikh Yahya al Hajoury.


الأدلة الواضحة على أن الجمعية من الفتن المضلة
http://aloloom.net/show_book.php?id=655

[أبو سليمان سعيد الفرنسي]

« ! Elles sont un moyen pour la da’wah »

2ème partie : Sh. ‘AbdelKarîm Ibn Ghâlib


Le Sheikh dit dans sa risâlah : La deuxième ambiguïté de ceux qui prônent pour la mise en place d’associations, ils prétendent qu’elles sont un moyen de propagation de la da’wah.
: Rendre ces associations comme moyen de da’wah est une parole fausse et ce pour plusieurs raisons

1- Elles rentrent dans les désobéissances et commettre des désobéissances en vue d’adoration, cela est illicite. Celui qui agit de la sorte en devient moubtadi’.

2- Leurs causes de nécessité étaient présentes à l’époque du prophète
صلى الله عليه و سلم
et des sahâbahs- qu’Allah les agrée- sans qu’ils n’en aient constituées cela malgré les facilités de réalisation.

3- Que les moyens de da’wah sont tawqîfiyah[1] et non ijtihâdiyah[2] chez la généralité des savants contemporains et les anciens.

Je vais citer la parole de certains d’entre eux

Al lajnah al dâimah

Elle fut interrogée : Est-ce que la da’wah vers Allah est tawqîfiyah ou tawfîqiyah
? [3]


La réponse : Elle est tawqîfiyah d’une part, du fait que le prédicateur suit dans son appel le minhaj qu’Allah a défini pour ceux qui appellent à lui ; la sagesse, la bonne exhortation, le débat de la meilleure façon dans les sujets à ijtihâd pour parvenir à la vérité et non pour avoir le dessus ou par fanatisme de son avis personnel. Allah dit :


ادْعُ إِلَى سَبِيلِ رَبِّكَ بِالْحِكْمَةِ وَالْمَوْعِظَةِ الْحَسَنَةِ وَجَادِلْهُمْ بِالَّتِي هِيَ أَحْسَنُ

Par la Sagesse et la bonne exhortation appelle (les gens) Au sentier de Ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon.
(Les abeilles v125).

Et qu’il blâme les mauvaises choses de sa main s’il en est apte et en mesure de le faire et. S’il ne peut pas alors de par sa langue, et s’il ne peut pas alors par son cœur et tel est le plus bas niveau de la foi. Elle est une obligation commune, si certains s’en chargent elle s’annule pour les autres. Elle n’est à la charge que de personnes désignées (reconnues pour cela).


Et d’une autre part elle est tawfîqiyah pour qui Allah accorde le succès dans l’application des obligations de la da’wah, en lui ouvrant sa poitrine pour cela et lui fait disposer des causes et ce, par sa grâce et sa miséricorde.


و بالله التوفيق و صلى الله على نبينا محمد و آله و صحبه و سلم

‘Abdellah Ibn Ghadayân, ‘AbderRazzâq ‘Afîfy, ‘Abde’Azîz Ibn ‘Abdillah Ibn Bâz.


-Sheikh Ibn Bâz
رحمه الله
a dit

Cependant de façon plus spécifique, la société islamique est en grand besoin de suivre la voie juste et droite. Qu’elle œuvre et qu’elle prenne les causes et les moyens dans lesquels se trouve sa réforme. Qu’elle suive la voie sur laquelle était le meilleur de cette communauté, le plus aimé auprès d’Allah et l’élite de ses serviteurs ; notre maitre Mohammad Ibn ‘Abdillah
صلى الله عليه و سلم .


Il est connu que les actes dans lesquels se trouvent la réforme de la société islamique et celle qui ne l’est pas, sont ceux appliqués par l’imâm des envoyés, le dernier des prophètes صلى الله عليه و سلم
. Ces mêmes actes qui furent aussi appliqués par ses nobles compagnons et à leur tête les qalifes droits bien guidés ; Abou Bakr as Siddîq, ‘Omar al Faroûq, ‘Outhmân des deux lumières[4] et ‘Aly l’agrée Abou al Hassan, puis ceux qui furent avec eux parmi les sahâbahs- qu’Allah les agrée tous et qu’il nous mette parmi leurs suiveurs dans la bienfaisance.


Il est donc connu que ces œuvres furent appliquées par le prophète
صلى الله عليه و سلم
, en premier lieu à Mekkah puis à al Madînah. Il ne conviendra pour les derniers de cette communauté si ce n’est ce qui a réformé ses premiers comme l’ont dit les gens de science et de lumière et parmi eux, le fameux imâm Mâlik Ibn Anas ; l’imâm des gens de la hijrah à son époque. Le célèbre faqîh qui est un des quatre imâms.


Il prononça cette parole qui par la suite fut propagée par les gens de science de son époque et ceux d’après lui : « Ne réformera les derniers de cette communauté si ce n’est qui réforma ses premiers ! »


Le sens : que ce qui réforma les premiers fut le suivi du Livre d’Allah et de la sounnah de son honorable messager
صلى الله عليه و سلم
, tel est ce qui réformera ses derniers jusqu’au jour du jugement.


Celui qui veut la réforme des sociétés islamiques et autres, en ce bas monde par une autre voie et d’autres moyens et d’autres œuvres que ceux par lesquels se réformèrent les premiers, se sera certes trompé. Il n’aura pas dit la vérité, il n’y a pas d’autre issue que celle là. La seule native menant à la réforme des gens et leur tenue sur le chemin droit est celle qui fut empruntée par le prophète
صلى الله عليه و سلم
, par les nobles sahâbah puis par leurs suiveurs dans la bienfaisance jusqu’à notre jour. Dans l’attention portée à l’immense Qorâne, dans l’attention portée à la sounnah du messager d’Allah
صلى الله عليه و سلم
et le soin prodigué pour y appeler les gens et pour les comprendre (le Livre et la sounnah), pour les propager au sein des hommes avec science et clairvoyance et éclaircissement de que démontrent ces deux origines comme règles dans la ‘aqîdah de base authentique.


Et parmi les avis que la société islamique doit prendre en considération. De démontrer les interdits dont elle doit prendre garde. De démontrer les limites qu’Allah a prescrites….

Fin de citation.


Et d’autres savants ont tenu les mêmes propos, parmi eux : l’érudit al Wâdi’y, al Fawzân, al ‘Outheimîn et autre.

Tiré de
: الأدلة الواضحة على أن الجمعية من الفتن المضلة
p59 à 61.


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Après les paroles du Sheikh ‘AbdelKarîm tirées de sa risâlah nous ajoutons en guise d’appui certaines paroles d’imâms de la sounnah sur la question des moyens dans la da’wah :



-Sheikh Moqbil al Wâdi’y-
رحمه الله :

La question : Est-ce que les moyens employés pour la da’wah s’arrêtent ils au Livre et à la Sounnah ou bien ils peuvent être le fruit d’un ijtihâd ?


La réponse : En ce qui concerne la da’wah, en elle-même, ce qui apparait est qu’elle est tawqîfiyah :


ادْعُ إِلَى سَبِيلِ رَبِّكَ بِالْحِكْمَةِ وَالْمَوْعِظَةِ الْحَسَنَةِ

Appelle (les gens) au sentier de Ton Seigneur par la sagesse et la bonne exhortation(Les abeilles v125).

قُلْ هَذِهِ سَبِيلِي أَدْعُو إِلَى اللَّهِ عَلَى بَصِيرَةٍ
Dis: ‹Voici ma voie, j'appelle les gens à Allah avec clairvoyance.
(Yousouf v108).



Et quand aux moyens, il n’ya pas de mal en eux tant qu’ils ne transgressent pas le Livre et la sounnah, sans quoi ils sont considérés comme tâghoût !


تحفة المجيب p 173- 174.




-Sheikh Ahmad an Najmy
- رحمه الله

La question (résumée à son début) : Votre éminence : Que dites vous de ceux qui disent que les moyens de da’wah sont le fruit d’ijtihâd… ?


La réponse (après avoir les louanges d’Allah et la salât sur le prophète
صلى الله عليه و سلم ):


Certes la parole du questionneur : « Les moyens dans la da’wah sont le fruit d’ijtihâd » Je dis : Les normes de la da’wah furent définies dans le Livre et la sounnah. Il est impératif qu’elle débute sur le tawhîd et qu’elle soit sur le suivi du prophète
صلى الله عليه و سلم
et qu’elle soit dénuée de bid’ah. Allah dit :


قُلْ هَذِهِ سَبِيلِي أَدْعُو إِلَى اللَّهِ عَلَى بَصِيرَةٍ أَنَا وَمَنِ اتَّبَعَنِي
Dis: ‹Voici ma voie, j'appelle les gens à Allah avec clairvoyance, moi ainsi que ceux qui me suivent. (Yousouf v108).
Et Sa parole :

سَبِيلِي أَدْعُو إِلَى اللَّهِ عَلَى بَصِيرَةٍ
J’appelle les gens à Allah avec clairvoyance.

C'est-à-dire sur la science de la méthode du prophète
صلى الله عليه و سلم
ainsi que de tous les prophètes
عليهم السلام
. Sur un suivi fidèle de celle-ci. Alors tout comme les prophètes ont commencé par le tawhîd, nous commençons également par lui et Allah dit :


وَلَقَدْ بَعَثْنَا فِي كُلِّ أُمَّةٍ رَسُولًا أَنِ اعْبُدُوا اللَّهَ وَاجْتَنِبُوا الطَّاغُوتَ
Nous certes envoyé dans chaque communauté un messager (disant) « Adorez Allah et éloignez vous du tâghoût ! » (Les abeilles v25).


Et Il dit :


وَمَا أَرْسَلْنَا مِنْ قَبْلِكَ مِنْ رَسُولٍ إِلَّا نُوحِي إِلَيْهِ أَنَّهُ لَا إِلَهَ إِلَّا أَنَا فَاعْبُدُونِ

Et nous n’avons envoyé de messager avant toi sans que nous lui révélions qu’il n’y a de divinité digne d’être adorée si ce n’est Allah.(Les prophètes v25).



Jusqu’à ce qu’il dise…Je ne vise pas par cela les moyens (matériaux) par lesquels on fait parvenir la da’wah aux autres et par lesquels elle est diffusée. Ce que je vise c’est que l’on débute comme l’ont fait les prophètes صلى الله عليهم و سلم et que leurs préoccupations soient nos priorités… Fin de citation


الفتاوى الجلية v2 p46- 47.




-Sheikh Zayd al Madkhaly
حفظه الله :

La question : Est-ce que les moyens de da’wah sont tawqîfiyah ou bien sont le fruit d’ijtihâd ?


Il répondit : La da’wah vers Allah a une fin et des moyens. Son but recherché est de faire comprendre aux gens la religion d’Allah, celle par laquelle est venu leur prophète
صلى الله عليه و سلم
, en long et en large. Que le culte soit voué à Allah exclusivement :


أَلَا لَهُ الْخَلْقُ وَالْأَمْرُ تَبَارَكَ اللَّهُ رَبُّ الْعَالَمِينَ

N’est-ce pas à lui que revient le décret et la création. Tabârakallah Seigneur des mondes.
(Al ‘Arâf v54).


Les moyens sont de deux sortes :

1-Moyens matériaux.

2-Moyens scientifiques d’enseignements et de propagation.

Les moyens matériaux, ceux qui sont une cause pour la diffusion de la da’wah, comme ceux qui sont entre nos mains tels que les cassettes, les microphones et autre, en fonction de l’époque et du lieu. Il fut un temps ou ces instruments n’existaient pas et ils sont comptés parmi les bienfaits dont il nous incombe d’en remercier Allah.


Quant aux moyens d’enseignement, d’orientation et de propagation, ceux-ci nous disons qu’ils sont tawqîfiyah. Et tawqîfiyah veut dire qu’in n’y pas de place pour l’ijtihâd. Le prédicateur à Allah se limite à la voie du Qorâne et du parcours du prophète
صلى الله عليه و سلم
et suit la voie des salafs. Donc les moyens de da’wah deviennent tawqîfiyah tout comme l’objectif visé de cette da’wah. En ce qui concerne ce qui est nouvellement conçu par des voies novatrices et des procédés récents, cela se tient sur un manhâj non légiféré. Nous ne les approuvons pas et nous n’y encourageons pas les gens. Ses adeptes ont usé de maints procédés portant préjudice à la da’wah plus que tout autre chose. Il n’en résulta aucune réforme.


Voila ce que les savants connus pour la bonne compréhension des sciences légiférées cautionnent.


العقد المنضد الجديد p112- 111




-Sheikh Sâlih al Fawzân
حفظه الله :



La question : Est-ce que les voies (manhâj) de la da’wah vers Allah sont tawqifiyah ou bien peuvent être le fruit d’ijtihâd ?


Il répondit : Elles sont tawqîfiyah. Le Livre et la sounnah et le parcours du messager
صلى الله عليه و سلم
nous les ont éclaircies. Nous n’avons rien à y ajouté de nous même. Elles sont présentes dans le Livre d’Allah et dans la sounnah de Son messager
صلى الله عليه و سلم
et si nous inventons nous nous perdrons et nous ferons perdre autrui.
Le prophète a dit : « Celui qui innove dans notre affaire ce qui n’en fait pas parti, cela sera rejeté ! »

En effet de nouveaux moyens nous sont parvenus à ce jour utilisés aux fins de la da’wah, des moyens qui étaient inexistants auparavant comme ; les microphones, les ondes radios, les journaux et magasines, les moyens de communications rapides, les ondes spatiales. Toutes ces choses sont nommées ‘moyens’ dont on tire profit dans la da’wah, mais elles ne sont pas appelées ‘voies (manhâj) ‘. Ces dernières nous ont été démontrées par Allah par Sa parole :


ادْعُ إِلَى سَبِيلِ رَبِّكَ بِالْحِكْمَةِ وَالْمَوْعِظَةِ الْحَسَنَةِ وَجَادِلْهُمْ بِالَّتِي هِيَ أَحْسَنُ

Par la Sagesse et la bonne exhortation appelle (les gens) au sentier de Ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon.
(Les abeilles v125).


Et Sa parole :



قُلْ هَذِهِ سَبِيلِي أَدْعُو إِلَى اللَّهِ عَلَى بَصِيرَةٍ أَنَا وَمَنِ اتَّبَعَنِي


Dis: ‹Voici ma voie, j'appelle les gens à Allah avec clairvoyance, moi ainsi que ceux qui me suivent.
(Yousouf v108).


Dans la biographie du prophète
صلى الله عليه و سلم
lors de son vécu à Mekkah et à al Madînah nous avons un aperçu des voies de da’wah :


لَقَدْ كَانَ لَكُمْ فِي رَسُولِ اللَّهِ أُسْوَةٌ حَسَنَةٌ
En effet, vous avez dans le messager d'Allah un excellent modèle
(Les coalisés v21).


الأجوبة المفيدة p 44- 46.



و الحمد لله رب العالمين





[1] Ne provenant que par révélation et décret divin tirés du Livre ou de la sounnah.


[2] Provenant d’un effort de réflexion chez l’homme, non basé sur une preuve évidente.


[3] Des personnes définies pour cela par la volonté d’Allah qui lui accorde le succès en cela.


[4] Du fait qu’il fut marié à deux des filles du prophète.

[أبو سليمان سعيد الفرنسي]

3ème partie :Sh ‘AbdelKarîm Ibn Ghâlib



Le Sheikh dit dans sa risâlah



Parmi les plus grandes ambiguïtés que diffusent les partisans des associations, ils disent de certains savants qu’ils ont émis des fatâwa les autorisant. Avec l’aide d’Allah je me suis mis à chercher et à examiner les paroles des savants sur le sujet des associations et en conclusion je me suis rendu compte qu’il n’y a aucun savant ayant autorisé ces associations dans l’absolu comme le prétendent et le propagent certains faibles d’esprit. Ils ne les ont autorisées qu’en y mettant des conditions dont voici le récapitulatif :


1-
Qu’elles soient dénuées de hizbiyah.
(unanimité des savants sur cette condition)


2-
Qu’elles ne soient pas conçues en vue d’adoration.
(al Lajnah al dâimah)
[1]


3-Qu’il ne s’en produise pas de division au sein des gens de la sounnah.
(Bakr Abou Zayd, al Fawzân, al Lajnah al dâimah) .



Sheikh Ibn Bâz
رحمه اللهa dit

Si le cas est comme ce qui est cité dans la question, que chacune d’entre elles juge l’autre d’égarée, qu’elle critique ses activités le préjudice en devient alors immense avec de funestes conséquences. Il devient alors obligatoire aux savants de dévoiler leur réalité et de débattre avec chaque groupe et chaque association. Qu’ils conseillent l’ensemble de suivre le chemin défini par notre prophète
صلى الله عليه و سلم.


Celui qui outrepasse cela et persiste dans son obstination pour cause d’intérêts personnels ou pour des objectifs que seul Allah connait, il incombe alors de le dénoncer et de mettre en garde contre ceux dont le cas devint connu. Afin que les gens évitent leur voie et qu’ils ne soient rejoins par ceux qui ignorent leur situation et qu’ils ne se fassent égarer et détourner du chemin droit. Celui qu’Allah nous a ordonné de suivre dans Sa parole :


وَأَنَّ هَذَا صِرَاطِي مُسْتَقِيمًا فَاتَّبِعُوهُ وَلَا تَتَّبِعُوا السُّبُلَ فَتَفَرَّقَ بِكُمْ عَنْ سَبِيلِهِ ذَلِكُمْ وَصَّاكُمْ بِهِ لَعَلَّكُمْ تَتَّقُونَ




.
‹Et voilà Mon chemin dans toute Sa rectitude, suivez-le donc; et ne suivez pas les sentiers qui vous écartent de Sa voie.› voilà ce qu'il vous enjoint. Ainsi atteindrez-vous la piété.
(Les bestiaux v153)… Fin de citation.


4-
Qu’elles soient en concordance avec les préceptes de l’islam authentique.


L’érudit al Albâny رحمه اللهa dit : je pense que de ce qui est unanimement reconnu, que les associations de bienfaisance doivent être bâties sur les règles légiférées…


Il a aussi dit : et le but en soi- bârakallahufik- de toute cette parole est qu’il est obligatoire que les associations de bienfaisance soient basées sur des préceptes légiférés. Et à notre grande désolation cela est extrêmement rare dans le monde islamique…Fin de citation.


5-
Qu’elles ne contiennent pas d’interdits à la législation.
(Al ‘Outheimîne, al Albâny, al Madkhaly).


6-
Que ses responsables soient des savants
[2].
(al Albâny).


7-
Qu’il ne s’en produise pas d’alliance et de désaveu pour sa cause.
(Ibn Bâz, al Albâny, al Madkhaly).


8-
Qu’elle place son argent de façon légiférée.
(al Albâny, al lajnah al dâimah).


9-
Que leur but soit l’entraide et non la consommation personnelle
(de ses teneurs et leurs partenaires). (al ‘Outheimîne)


10-
Que ses teneurs soient des gens de confiance, de dépôt, fiables et de piété.
(al Lajnah al dâimah).


11
-Qu’il ne s’y trouve pas de mensonge.
(al ‘Outheimîne).


De là apparait le mensonge et la duperie de ceux qui propagent des savants le contraire de ce que je nous rapportons.


La cause des fatâwa des savants autorisant les associations sous conditions :


A travers ma recherche sur les questions qui leur fut posées et de leurs réponses il m’est apparu ce qui suit


1-
La forte tromperie dont on fait preuve les questionneurs avec les savants sur le jugement s’y rapportant.


2-
Qu’ils ne citent que les avantages de ces associations en omettant d’en citer les inconvénients.


3-
Que le questionneur prend grand soin à rendre son but en accord avec ce qu’il attend du savant et non pour en connaitre le vrai jugement légiféré.


A titre d’exemple, lorsque Sheikh Moqbil critiqua les teneurs de l’association al Hikmah, ils se tournèrent alors vers l’érudit al Albâny pour le questionner sur leur projet. Ils prirent grand soin à citer les avantages, les points favorables et leurs ‘nobles’ buts en vue d’obtenir une fatwa leur autorisant cela. Lorsqu’il finit de leur répondre, sans qu’ils n’aient rien dit des nuisances et des transgressions à la législation, il les interrogea en quel lieu plaçaient-ils leur argent. Ils dirent que l’état les contraignait à le mettre en banque, il dit alors que ce seul point suffit à ce que le projet s’éffondre.


-Sheikh Moqbil al Wâdi’y
-رحمه الله
-fut interrogé


Quelle est la position de Sheikh Ibn Bâz et celle de Sheikh al Albâny face à l’association Ihyâ at turâth
?


Il répondit en disant


En ce qui concerne Sheikh al Albâny, il en est innocent depuis bien longtemps. Sheikh Ibn Bâz, lui, leur reprocha certaines choses. Les hizbis sont des tricheurs, car ils se rendent auprès d’un des mashâikh de mérite reconnu comme étant de confiance pour eux parmi les gens de la sounnah et disent :


« O sheikh nous avons accompli beaucoup de bien. Nous sommes allés en Afrique- mais en réalité ils y ont été pour diviser les mouslimîn- nous sommes allés en Indonésie, au Pakistan en tel tel endroit. » Et le Sheikh- qu’Allah le préserve- les croit. Il a déjà réfuté ‘AbderRahmân ‘AbdelKhâliq. Et moi je suis persuadé que si le sheikh discernait leur affaire qu’il se désavouerait d’eux… Fin de citation.


4-Le fort attachement des savants au bien et à la propagation de la da’wah.


5-Que tout cela fut au début de l’apparition des associations, avant que leur réalité n’apparaisse. C’est pour ça que Sheikh al Albâny dit dans l’une de ses dernières fatâwa que la divergence qu’il y a entre nous et entre les associations est une divergence de ‘aqîdah.


Pareillement pour l’érudit Rabî’ al Madkhaly. Tu vois ceux dont le cœur est noyé colporter sa parole dans son livre « جماعة واحدة لا جماعات » alors qu’il tient de nombreux propos où il critique les associations[3] qu’ils (les hizbis) délaissent- s’ils étaient véridiques.


6**- Leur méconnaissance de la réalité des associations lors de leur lancement, c’est pour cela que tu vois certains savants mettre en garde contre elles et d’autres qui, dans leurs fatâwa lorsqu’ils sont questionnés, disent « Il n’a pas de mal avec cette boite de récolte. [4]» Ils ne savent pas qu’elles sont des organisations et ce qu’elles comportent comme transgressions, tout cela du fait de la façon dont la question leur fut posée.


Tiré de الأدلة الواضحة على أن الجمعية من الفتن المضلة p55 à 59.


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Nous ajoutons


Rappel pour les ignorants et les inattentifs




Cette ambiguïté citée ci-dessus est basée sur un point essentiel qui est celui du taqlîd, le suivi aveugle. Celui qui est de faire prédominer la parole des hommes sur les décrets divins, chose qui est interdite en religion dont les preuves sont nombreuses. Parmi elles la parole d’Allah:


اتَّبِعُوا مَا أُنْزِلَ إِلَيْكُمْ مِنْ رَبِّكُمْ وَلَا تَتَّبِعُوا مِنْ دُونِهِ أَوْلِيَاءَ قَلِيلًا مَا تَذَكَّرُونَ




Suivez ce qui vous est descendu de Votre Seigneur et ne suivez d’alliés en dehors de lui.
(al A’râf v3).


En cas de divergence il nous est obligé de revenir au Livre et à la sounnah comme nous l’a indiqué Notre Seigneur dans Son Noble Livre, cela est parmi les caractéristiques des gens de la foi



فَإِنْ تَنَازَعْتُمْ فِي شَيْءٍ فَرُدُّوهُ إِلَى اللَّهِ وَالرَّسُولِ إِنْ كُنْتُمْ تُؤْمِنُونَ بِاللَّهِ وَالْيَوْمِ الْآَخِرِ ذَلِكَ خَيْرٌ وَأَحْسَنُ تَأْوِيلًا




Et si vous divergez en quoi que ce soit alors renvoyez le à Allah et à son messager si vous croyez en Allah et au jour dernier. Cela est préférable et de meilleure interprétation.
(Les femmes v59).




Il est connu que les savants peuvent émettre des fatâwa basées sur des preuves ou bien provenant d’un ijtihâd et que personne n’est infaillible si ce n’est le prophète
صلى الله عليه و سلم comme l’a dit Ibn ‘Abbas
رضي الله عنه:


« Tout le monde tient des paroles qui sont à prendre ou à délaisser si ce n’est le prophète. »
[5]


Il est connu que le si le juge fait un ijtihâd sur un sujet et dit vrai, il a alors deux récompenses mais s’il se trompe, il n’en a alors qu’une seule. De là on constate que certains de ceux qui suivent le savant dans son ijtihâd s’imaginent prendre le même jugement que lui en ce qui touche à la récompense. Qu’ils ne sont pas blâmables pour l’erreur commise, chose qui n’est bien sur pas vraie. Voila ce que dit al imâm al Shanqîty رحمه الله
dans
الأضواء
v7 p533- 537- 538


Sache que les mouqallidin (les imitateurs aveugles) se bercent d’illusion sur deux affaires, qu’ils s’imaginent être vraies alors qu’elles sont loin de la véracité…Il cita la première affaire puis il dit :


La deuxième affaire : que le mouqallid pense qu’il est de même droit que l’imam dans l’excuse lors d’une faute. Qu’il pense que si l’imam se trompe sur certaines règles et qu’il le suit en cela, qu’il sera récompensé comme cet imam suivi aveuglement. Du fait qu’ils le suivent alors qu’ils sont sous le même jugement que lui.


Il s’agit là d’une idée mensongère et fausse sans aucun doute, car l’imam qu’ils ont imité a dépensé des efforts considérables dans l’étude du Livre d’Allah et la sounnah de son messager et dans les paroles des sahâbah ainsi que leurs fatâwa. Il s’est certes efforcé sans relâche dans ce qui revient d’apprendre de la révélation et dans l’application et l’obéissance d’Allah à la lumière de cette révélation descendue. Celui qui est comme tel, sera excusé dans l’erreur et dans la récompense dans l’ijtihâd…Fin de citation.



Rappel des plus grands méfaits des associations




1-
Qu’elles ne sont pas de la voie des salafs.


2-
Qu’elles sont une ressemblance aux ennemis de l’islam.


3-
Qu’elles mènent à la hizbiyah. L’alliance et le désaveu pour elles.


4-
Qu’elles provoquent un rabaissement de la personne par la mendicité.


5-
Le laxisme dans la coopération avec les banques à ribâ.


6-
Le laxisme face aux interdits dans la représentation d’images interdites
(photo ou vidéo).


7-
Les élections.


8-
La trahison et l’escroquerie dans la da’wah.


9-
L’investissement dans l’argent d’Allah sans droit.


10-
Une grande multitude d’abandon et d’assentiment dans la da’wah.


11-
Qu’elles sont un moyen menant à la division de la communauté.


12-
. Qu’elles détournent du talab al ‘ilm.


13-
Qu’elles sont un virus pour la da’wah salafiyah.


Et bien d’autres dont Allah est plus savant. Et même si certaines ne contiennent pas toutes ces nuisances dans leur intégralité, la présence une seule suffit à les rendre illicite et à les sortir des conditions émises par les savants qui autorisent leur mise en place.


و الحمد لله رب العالمين




Traduit par Abou Taymiyah Khalîl al Martinîky


dammaj-fr.net




[1]
Les références pour la plupart d’entre eux sont citées dans l’original en arabe. Ici je ne me suis contenté que de citer leurs noms. Pour plus d’infos revenir à la risâlah d’origine.


[2]
Dans sa parole, Sheikh al Albâny dit qu’il ne suffit d’être en simple contact avec les savants et de les interroger, mais que ses teneurs devaient eux-mêmes être des savants.


[3]
Ses dernières paroles sur les associations sont bien plus sévères que celles d’avant.


[4]
Les boites de récoltes que l’on trouve à l’entrée des mosquées, mais surtout dans les églises. Sheikh Moqbil dit d’elles qu’elles sont un préambule à la hizbiyah
(voir moukhtasar al bayân).



[5] Rapporté par at Tabarâny dans al majmou’ al kabîr v11 p339.

[أبو سليمان سعيد الفرنسي]

« Oui elles sont interdites en pays d’islâm mais permises en pays de koufr »

.4ème parti : Shaykh yahya

Parmi les ambiguïtés des teneurs d’associations en pays de koufr qu’ils prennent de ceux qui les secourent, n’ayant plus de quoi faire face aux preuves. Contraints de reconnaitre leur côté illicite, ils n’appliquent ce jugement que sur celles qui sont en terre d’islâm[1] faisant exception pour celle qui
? sont en pays de koufr en les rendant permises


Sheikh Yahyâ al Hajoury
حفظه الله
: fut interrogé sur ces propos et dit


Un questionneur dit : certaines personnes disent que les associations sont interdites en
pays d’islâm et sont permises[2] en pays de koufr
?

Si elles sont pour les kouffâr alors cela ne nous concerne pas car ils ont bien plus grave comme koufr et comme shirk. Ils n’ont pas besoin de toi que tu leur rendes licites ou que tu leur interdises

Et si elles sont pour les mouslimîn, alors (sache que) qu’ils sont tous concernés par les règles de l’islam où qu’ils soient, en terre des kouffâr ou en celle des mouslimîn. En ce qui touche la salât, le syâm, la zakât, le hajj, toutes les adorations pour Allah en tous genres. Celui qui adore Allah en terre des mouslimîn est le même que celui qui l’adore en terre des kouffâr. Et celui qui ne peut appliquer sa religion, alors qu’il cherche un lieu où il soit en mesure de le faire. Il en est ainsi- qu’Allah vous réforme

Wallahi mes frères, certaines personnes prononcent des paroles qui sont des écarts, comme si celles-ci étaient causées par leurs péchés. Les péchés attirent les péchés. Donc ce délit provoque une bévue, un écart. Et les gens répandent entre eux cette erreur et s’égarent. Et la meilleure chose conseillable au prédicateur à Allah est qu’il fasse beaucoup de dhikr, qu’il tente autant qu’il peut la piété et qu’il contrôle sa langue par les preuves et par ce qui est bénéfique de sorte qu’il soit juste.
Qu’il se tienne sur la crainte d’Allah.

اتَّقُوا اللَّهَ وَقُولُوا قَوْلًا سَدِيدًا
Craignez Allah et tenez dites une parole juste.


Et en mesure de sa crainte d’Allah il sera juste inchallah. Quant à celui qui ne maitrise pas un sujet, la piété pour lui est qu’il ne s’y aventure pas. Wallahulmusta’ân…

Fin de citation

Voir aussi ici : http://aloloom.net/vb/showthread.php?t=12511


Audio
(à venir inchallah).

: Nous ajoutons

Egalement ils mettent de l’huile sur le feu en disant qu’il faut récupérer l’argent du ribâ placé en banque et ne pas le laisser aux kouffâr ne se basant pour cela sur aucune preuve alors qu’Allah dit clairement dans Son Livre:


يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آَمَنُوا اتَّقُوا اللَّهَ وَذَرُوا مَا بَقِيَ مِنَ الرِّبَا إِنْ كُنْتُمْ مُؤْمِنِينَ فَإِنْ لَمْ تَفْعَلُوا فَأْذَنُوا بِحَرْبٍ مِنَ اللَّهِ وَرَسُولِهِ
ش les croyants! Craignez Allah; et renoncez au reliquat de l'intérêt usuraire, si vous êtes croyants. Et si vous ne le faites pas, alors recevez l'annonce d'une guerre de la part d'Allah et de Son messager.. (La vache v278- 279).



Il a été prétendu que Sheikh Rabî
’حفظه الله
dit de prendre l’argent de ribâ et de ne pas le laisser aux kouffâr. Voici donc un extrait d’une de ses fatâwa dans laquelle apparait clairement le contraire de ce qui lui a été attribué.


Lors d’une conversation avec un frère d’Amérique l’informant qu’il a réunit une grande somme d’argent des mouslimîn pour construire un masjid, mais qu’il a mis cet argent en banque.

Le Sheikh l’en blâma et lui dit

Moi je ne fais aucune fatwa permettant de prendre les intérêts du ribâ, jamais ! Quelque soit le pays. Après que tu te sois empêtré dans le ribâ tu te dis : « Si je leur laisse, cet argent partira et ils construiront des églises avec. » Toi, tu récupères juste ton capital… Puis il dit
également

Votre but est d’en tirer récompense cependant vous vous êtes enlisés dans le ribâ, qui est parmi les plus grands péchés. Le ribâ est une chose dangereuse. épargnez-vous cela. Le bien-être est que tu laisses ton argent chez toi quitte à ce que s’il se perde, ou alors tu le mets en banque islamique
[3]…

Il dit également

Moi je ne permets pas que vous preniez quoi que ce soit des intérêts. Transférez votre argent. Faites tawbah et placez votre argent en banque islamique jusqu’à ce que votre projet s’accomplisse… Fin de citation.


Tiré de
فتاوى فضيلة الشيخ ربيع المدخلى
v2 p412.


Sheikh Moqbil al Wâdi’y
حفظه الله
fut interrogé


Quel est le jugement sur celui qui place son argent en banque, ils lui donnent des intérêts. Certains les prennent et d’autres les laissent à la banque ?

La réponse : Il est obligatoire qu’il les délaisse à la banque, car rien ne vaut la sérénité.


Le prophète
صلى الله عليه و سلم
dit

* Celui qui délaisse quelque chose pour Allah il lui remplacera par meilleur *.

Donc s’il prend cet argent il s’expose à la malédiction

*Allah maudit celui qui mange du ribâ ou qui le fait manger, le scribe et ses deux témoins*.

Il a déjà été cité que nous avons dit : L’argent ne se met pas en banque hormis pour celui qui craint les voleurs ou qui craint qu’il ne se détériore. Mais s’il ne s’en sent à l’abri alors il ne doit pas le mettre à la banque car il contribue à ce qu’ils travaillent avec cet argent et qu’ils en prennent les bénéfices…

Fin de citation

Tiré de
تحفة المجيب
p 60.

و الحمد لله رب العالمين

Traduit par Abou Taymiyah Khalîl al Martinîky.
dammaj-fr.net

*********************
[1]
A savoir que même entre eux ils divergent car certains qui sont en besoin des associations tentent de faire croire qu’elles sont permises sous prétexte que sheikh as Souheymi
حفظه الله
fait parti d’une association- l’acte du savant en soi n’est pas une preuve légiférée du Livre et de la sounnah- mais en quel pays se trouve son association

[2]
Ils n’émettent aucunes conditions

[3]
Sheikh al Albâny et autre disent qu’en réalité il n’existe pas de banque islamique car elles ne sont pas épargnées du ribâ.

[أبو سليمان سعيد الفرنسي]

parmi les shoubouhate des partisans des associations elles sont une darourah pour la dawah

parmi les shoubouhate des partisans des
associations elles sont une darourah pour la dawah


بسم الله الرحمن الرحيم


J’ai de plus interrogé notre noble sheikh Abou ‘Amr al Hajoury
sur ce point, cette prétention
de ne pouvoir ouvrir de masjid si ce n’est pas la voie des associations et parmi ce qu’il a dit


De toute façon même s’ils ouvraient un masjid par leur association, beaucoup d’entre eux finissent par en faire leur principale activité. Ils se dispersent dans différents projets non liés au masjid. S’ils ne peuvent vraiment pas ouvrir de masjid alors qu’ils demandent la permission à ceux qui en ont, parmi les gens de la masse, de pouvoir y donner des cours

Fin de citation…


لَا يُكَلِّفُ اللَّهُ نَفْسًا إِلَّا وُسْعَهَا

-Sheikh Rabî
’ حفظه الله
fut interrogé

Certains prétendent que la da’wah salafiyah ne peut se propager si ce n’est par le biais
d’associations.

Il répondit

Tout le bien ne se trouve que dans le suivi des salaf.
Tout le mal ne se trouve que dans l’innovation des khalaf
[2]...

Les salaf ont propagé cette religion et ont conquis cette douniâ par l’entraide dans l’obéissance et la piété…jusqu’à ce qu’il dise… Mais surement pas avec les procédés organisés pris de l’occident.

Fin de citation…

Tiré de la cassette
سلفيتنا أقوى


tirée de la partie 5


http://www.dammaj-fr.net/index.php?o...=40&Itemid=203