تويت
Extrait de
[Ainsi ai-je vu la da’wa salafiyya en Egypte]
[Ainsi ai-je vu la da’wa salafiyya en Egypte]
{ Il a certes été éduqué auprès de cet imam (l’imam al Wadi’y) durant sept ans. Cette éducation eut pour fruits ce qui suit :
1- L’ascétisme et l’abstinence.Nous avons certes vu après être entre chez lui une simplicité et une façon évidente et claire de se suffire de peu de choses mondaines ; surtout si on compare cela aux maisons de ces étudiants qui sont au même statut que lui dans la vie. De même, je l’ai vu monter à bicyclette au moment où certains de ces étudiants montaient en voiture et où d’autres montaient en moto. Je pense que si le Shayck le voulait, il pourrait avoir plus de choses licites. Toutefois, il tend plus à honorer ses invités et ses étudiants grâce à différentes sortes de nourritures et de boissons. C’est sa famille qui s’occupait quotidiennement de cuisiner, qu’Allah la récompense. Avant mon voyage en Egypte, notre frère Fath al Qudusy m’avait informé que Shayck Abou Bakr avait pour particularité de toujours manger avec trois doigts. Apres l’avoir rencontré, je surveillai ce caractère et je trouvai qu’il ne délaissait pas cela en mangeant.
2- Son exposition de la vérité pour Allahsans ayant peur du blâme de quelconque selon ce que nous avons perçu de lui. Il a certes critiqué plusieurs personnes célèbres parmi les gens de l’innovation en Egypte. Il fut expose, à plusieurs reprises, au préjudice des agents de la sécurité lorsqu’ils transgressaient sa maison, prenaient ses livres, l’emprisonnaient et terrifiaient sa famille et ses enfants. Cela ne l’empêcha d’exposer la vérité e de critiquer n’importe quel dissident. Cela au point qu’un vendredi, il se leva pour rétorquer a un orateur d’Ansar as Sunna dans la mosquée de son quartier. Cet orateur utilisa des paroles sournoises qui font le jeu des gens de l’innovation. Le Shayck Abu Bakr bondit après la prière, dévoila ce que renferment ses insinuations et mit en évidence la réalité au moyen d’un discours qui apaisa les poitrines des gens de la Sunna et brula les oreilles des gens de l’innovation. Retourne à cette critique qui a pour titre (اللمعة في الرد على خطيب الجمعة) sur le site al Oloom as Salafiyya.
3- Son avidité de prendre l’Envoyé d’Allah, qu’Allah prie sur lui et le salue, pour exemple en toutes circonstances. Cela au point où lorsque je le visitai dans la mosquée qu’il était en train de construire, je sus qu’il voulait que la hauteur de la mosquée soit conforme à la guidée prophétique a l’époque du Prophète, qu’Allah prie sur lui et le salue. Il veut également un mouadhin à l’extérieur de la mosquée et qu’il soit apparent. Je l’ai également vu laisser pousser ses cheveux jusqu'à ce qu’ils arrivent à ses épaules par suivi pour l’Envoyé d’Allah, qu’Allah prie sur lui et le salue. Et j’ai vu d’autres choses que ne pourrait contenir ce résumé ou bien même conter.
4- Sa modestie. Il accompagne son hôte jusqu'à sa demeure puis il rentre chez lui. Il le fit avec nous plusieurs fois. Si nous voyageons en car, il se trouve au milieu des passagers, entre ses frères. Et il déteste s’avancer et être à l’avant de la voiture. De la même façon, il assistait aux cours que je donnais à la mosquée. Il y assistait tête abaissée avec une grande quiétude. Il prenait connaissance des feuilles que nous lisions et c’est ainsi qu’il recherchait avec intérêt d’agrandir le nombre des gens présents, qu’Allah le récompense.
5- Sa compassion pour les enfants.Il était complaisant avec mes enfants lorsqu’il les voyait. De cet ordre, je le rencontrai un jour, moi et Yusuf le marocain, alors qu’il revenait du champ vers chez lui. Il avait un petit enfant qu’il transportait à l’avant de sa bicyclette en revenant du champ, dans cette nuit froide. Il descendit pour nous accueillir en s’appuyant d’un seul pied et laissa l’autre sur la bicyclette car le petit enfant était appuyé sur son manteau et il détesta le retirer de sous l’enfant. Il resta environ vingt minutes dans cette position à nous parler. C’est sa tendresse pour l’enfant qui remplissait son cœur.
6- Sa finesse d’esprit pour faire profiter ses frères. Il se peut qu’il les fasse bénéficier d’une science en utilisant la complaisance, la plaisanterie et la parole douce. Son but en se servant de ses paroles n’est que de propager le bénéfice sans blesser les sentiments.
Si quelqu’un méditait, il trouverait que tous ces caractères se trouvaient auprès de l’imam al Wadi’y. Cela n’est pas étonnant car le Shayck Abou Bakr n’est autre qu’un des élèves du grand savant al Wadi’y, qu’Allah lui fasse miséricorde.}
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