questions-réponses sur le jihâd à koutâf posées par notre frère Khâlid al Ghorbâny à son éminence Sheikh Rabî

[أبو سليمان سعيد الفرنسي]

J'ai le plaisir d'exposer ces quelques questions à son éminence, notre Sheikh al 'allâmah et notre père Sheikh Rabî' au
nom des frères de ahl as sounnah se trouvant au front de Wâilah de Koutâf. En cette soirée moubârakah après salât al 'Icha du lundi 19 du mois de Rabî' al Thâny de l'an 1433h, et ce en son domicile abondant de khayr.

La première question de Khâlid:

Qu'en est-il du jugement de faire salât al joumou'ah dans notre situation de combat contre les râfidhahs. Notamment du fait qu'il y ai des lieux sécurisées et d'autres sont des champs de bataille?

La réponse du Sheikh:

Cette question fait face à deux avis.-1 Certains disent que celui qui est sorti de son pays (de ses contrées) vers un autre, qu'il est voyageur tant qu'il en revient pas. En se basant alors non. Il est contraint de raccourcir et il ne lui est pas permis de compléter.-2 D'autres voient que si le voyageur a l'intention de résider en un lieu plus de trois jours alors qu'il accomplisse ses salâts entièrement. Et tel est l'avis qui me parait le plus authentique. Si cet homme quitte son pays pour un autre avec en ayant l'intention d'y rester plus de trois jours , alors le jugement s'appliquant sur lui est le même que sur le résident, que la salât en groupe leur est une obligation commune et qu'ils l'accomplissent bârakallahufik. Et s'il se trouve en un lieu ayant besoin de surveillance, alors que certains s'en chargent et que d'autres accomplissent la salât. Il doit accomplir la salât al joumou'ah, sans négligence bârakallahufik. Voire même s'ils avaient peur lors de leur salât en groupe, il convient alors que certains montent la garde tandis que d'autre fassent la salât.

Khâlid dit
أحسن الله إليكم وبارك الله فيكم وفي علمكم

La deuxième question

Comment doit on se comporter avec les prisonniers râfidhahs, du au fait que certains proclament une tawbah (de cette croyance) et qu'il en fut aveuglé

La réponse du Sheikh

Si nous constatons des indices claires et des preuves flagrantes qu'il est sincère dans sa tawbah et qu'il ne ment pas, alors elle se voit acceptée et on lui pardonne bârakallahufik. On le confie aux gens de la Sounnah, et si nous constatons qu'il ment, car l'origine chez eux sont at taqiyah[2]avec le mensonge et le nifâq, alors on analyse son cas (mot incompris)afin d'en tirer avantage, soi on le relâche ou soi on le laisse sur son origine.

Khâlid dit
بارك الله فيكم وفي علمكم

La troisième question

Certains proches de ceux qui furent tués parmi les gens de la sounnah, désirent des photos des corps de ceux qui tombèrent au combat prétextant vouloir s'assurer de leur décès, quel est donc votre conseil pour eux?

La réponse du Sheikh

Mon conseil pour eux est que cela est parmi les faits des ignorants, faits transgressant la voie d'Allah et celle de Son messager
صلى الله عليه و سلم.

Le taswîr[3] est harâm et le messager d'Allah
صلى الله عليه و سلم

a maudit les mousawwirîns[4] et dit qu'ils étaient ceux qui subiront le pire châtiment le jour du jugement. Les journalistes et autre tentent de faire croire que cela[5] n'est pas du taswîr. Cela est un mensonge, , chose ahurissante et raillerie sur la raison. Le taswîr est harâm. Le messager
صلى الله عليه و سلم

se mit en colère des images présentes sur les rideaux-

bârakallahufik alors qu'elles était discrètes et n'apparaissaient pas comme ces images actuelles infectes, celles qui sont utilisées par les sites, dans les journaux et les magasines bârakallahufik. Le taswîr est harâm et défendu.Les sahâbahs firent le jihâd et conquirent et ouvrirent les frontières de ce bas monde entièrement. Ils ne confectionnaient pas d'images. Si cette excuse était valable et que quelconque besoin s'en faisait sentir pour le jihâd à leur époque alors (sache que) que les mousawwiroûn étaient présents, ils avaient les instruments pour. Si le taswîr devait apporter quelques biens aux mouslimîn- bârakallahufik- ils l'auraient fait. Cependant ils n'ont pas agi de la sorte bien qu'ils en avaient la possibilité.Allah a maudit les mousawwirîn et ils subiront le pire châtiment le jour du jugement. Et il leur sera dit de faire vivre ce qu'ils ont représenté, en guise de réprimande pour eux-bârakallahufik. L'histoire du rideau est claire, tout comme celles des oreillers que le prophète
صلى الله عليه و سلم
blâma. A savoir que ces images étaient moins corruptrices que celles que l'on trouve de nos jours dans ces journaux et les magasines et dans les sites. Elles étaient de moindre mal, oui

Khâlid dit
بارك الله فيكم وفي علمكم ونفع الله بكم

La quatrième question

Certains proches de ceux qui furent tués, désirent que les corps soient rapatriés dans leurs pays (ou renvoyés dans leurs contrées et régions). Quel est votre conseil pour eux?

La réponse du Sheikh

Certains sahâbahs envoyèrent les corps des tués vers al Madînah et le prophète
صلى الله عليه و سلم
leur empêcha cela et les renvoya au lieu où ils furent tués. Chose qui prouvant que le transfert des corps vers une autre contrée est contraire à la sounnah du messager
صلى الله عليه و سلم
. Cela ne leur est pas permis et ma preuve est dans ce que je viens de vous citer. Le prophète
صلى الله عليه و سلم
refusa et n'agréa pas qu'ils soient ramenés à al Madînah tout en sachant que la distance qui les en séparait avec Ouhoud était minime (mot incompris)-bârakallahufik.

Khâlid dit
جزاكم الله خيراً

La cinquième question

Certains frères viennent pour combattre et se trouvent en bonne situation du fait qu'ils tiennent des embouchures stratégiques . Puis ils demandent la permission de s'en aller, disant que cela lui est suffisant, qu'il n'était venu que pour une durée d'un mois? Commet-il un péché en délaissant ces positions?

La réponse du Sheikh

Si les gens du front sont en suffisance alors il n'y a pas de mal à ce qu'il retourne auprès de sa famille- bârakallahufik.Il faut lui autoriser à repartir auprès d'eux. Par contre si la situation nécessite qu'il reste, alors il doit rester sur le champs de bataille par protection de la religion. Oui.

Khâlid dit
بارك الله فيكم وفي علمكم

La sixième question

Lors d'un des combats nous avons trouvé une femme tuée au sein des houthis. Est-ce que celui qui l'a tuée a commis un péché?

La réponse du Sheikh

S'il l'a tuée intentionnellement alors je vois qu'il a commis un péché car le prophète
صلى الله عليه و سلم
a interdit de tuer les femmes, les enfants et les personnes âgées. Mais néanmoins si cette femme combat (dans les rangs ennemis) alors il est clair que les mouslimoûn doivent la tuer.


Khâlid dit pour conclure : Oui, nous demandons à Allah qu'il fasse bénéficier de par votre cause ainsi que vos réponses à nos frères de ahl as sounnah à Koutâf. Bârakallahufikum.

نعم أسأل الله عز وجل أن ينفع بكم وبإجابتكم إخوانكم أهل السنة في جبهة كتاف جزاكم الله خيراً وبارك الله فيكم.Fin de citation…

Traduit par Abou Taymiyah Khalîl al Martinîky

source

http://aloloom.net/vb/showthread.php?t=11975


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[1]Qu'Allah préserve cet imâm du mal des parasites hizbiyn madsousîn (les infiltrés) qui se font une réputation auprès des ignorants sur son dos. Ces mêmes parasites qui ne cessent de glousser "sheikhouna" à tout va et ne nous apportent presque rien de lui en question et fawâid pour la oummah. Ces mêmes parasites qui se disent de lui et dont on a pas vu bouger le petit doigt "publiquement" dans ce combat de l'islam sous la bannière salafiyah contre les kouffârs mounâfiqîns rawâfidhs, ces parasites qui savent débiter lorsque l'on parle sur eux alors qu'ils prétendent défendre la religion. Ces mêmes parasites qui mettent en garde contre aloloom dont notre frère Khâlid est le responsable, chose que Sheikh Rabîs sait parfaitement, ce qui en découle que cet article y sera diffusé. Sheikh Rabî' , contacte par téléphones, reçoit en son domicile et répond aux questions des haddâdis ??? Qu'Allah brise le dos des trompeurs égareurs!

Mourrez de votre rage et noyez vous dans vos larmes !

[2] C'est le fait de proclamer le contraire de ce que l'on croit. Comme du nifâq.

[3] Le taswîr est un mot regroupant toute sorte de représentation, dessin, culture, photos, films et autre. Et tel est l'avis de Sheikh Rabî' comme cela est connu. Il ne différencie pas entre les catégories. Son avis est l'authentique basé sur les preuves (ici).


[4] Mot arabe définissant celui qui accomplit l'action du taswîr.
[5] Les photos et autre.