تويت
Fatawas concernant la prière du Duhā
La 1ère fatwa : La prière du Duhā
Un questionneur dit : « Quel est le statut de la prière du Duhā ? Qu’est-il relaté au sujet de sa vertu ? Quelle est sa période ? Quelle est sa description ? Expliquez-nous cela de façon détaillée, qu’Allah vous récompense. »
La réponse : « La prière du Duhā est un acte recommandé qui a été fait par le Prophète et qu’il recommanda à Abū Hurayra, qu’Allah l’agrée, comme cela est affirmé dans les deux Sahīhs selon lui, il dit, qu’Allah l’agrée : « Mon ami proche me recommanda de jeûner chaque mois trois jours, de prier les deux rak’as du Duhā et enfin de prier le Witr avant de dormir. »
Sa période débute du lever du soleil, de la hauteur d’une lance, c’est-à-dire environ vingt minutes après le début de l’illumination. Son temps perdure jusqu’un peu avant le zénith du soleil. Toutefois, le mieux reste de la prier lorsque la chaleur s’alourdit et que la matinée est avancée car il dit : « La prière des pénitents a lieu lorsque se brûlent les sabots des chamelons. » Rapporté par Muslim.
En ce qui concerne le nombre de ses rak’as, elle se prie en deux, quatre, six ou huit rak’as. Tout cela est permis. Tu as également la permission d’augmenter car ‘Aïcha, qu’Allah l’agrée, dit : « Certes, l’Envoyé d’Allah priait le Duhā en quatre rak’as puis y ajoutait ce qu’Allah voulait. » Rapporté par Muslim. Et c’est Allah qui offre la réussite
. »
La 2e et 3e fatwa : La prière du Duhā et sa période
Un questionneur dit : « Quand est-ce qu’a lieu la période du Duhā ? Se trouve-t-elle avant la prière du żuhr ? De combien d’heures environ ? Et quel est le nombre de ses rak’as ?
La réponse : « La durée du Duhā s’étend du lever du soleil, de la hauteur d’une lance, c’est-à-dire d’un quart d’heure à vingt minutes environ après que la levée du soleil et son illumination aient commencés ; et ce jusqu’à ce que le soleil soit prêt à décliner, c’est-à-dire environ cinq à dix minutes avant l’appel à la prière du żuhr.
En outre, de ce qu’il en est du nombre de rak’a, il faut au minimum en accomplir deux et au maximum en prier huit. Voici ce qui a été retenu du Prophète puisqu’il est relaté, selon Ummū Hāny, qu’Allah l’agrée, que « certes, l’Envoyé d’Allah pénétra chez elle le jour de la Conquête de la Mecque. Il se lava puis pria huit rak’as. Elle ne vit guère une prière aussi légère que celle-ci. Malgré cela, il accomplissait correctement la génuflexion ainsi que la prosternation. » Rapporté par al Bukhâry. De ce récit, les savants en ont déduit que la prière du Duhā était au minimum deux rak’as et au maximum huit. Toutefois, s’il l’on dépasse cela, il n’y a point d’inconvénient car il est affirmé dans le Sahîh de Muslim, selon Aïcha, qu’Allah l’agrée, elle dit : « Certes, l’Envoyé d’Allah priait le Duhā en quatre rak’as puis y ajoutait ce qu’Allah voulait. » Et c’est Allah qui offre la réussite. »
Un questionneur dit : « La prière recommandé du Duhā est-elle à prier quelque fois et délaisser quelque fois ? Est-elle priée à voix haute ou voix basse ? »
La réponse : « La prière du Duhā est un acte recommandé qui a été fait par le Prophète et qu’il recommanda à certains parmi ses Compagnons. Selon Abū Hurayra, qu’Allah l’agrée, il dit : « Mon ami proche me recommanda trois choses que je ne délaisserai jamais jusqu’à ce que je meurs : jeûner trois jours de chaque mois, prier les deux rak’as du Duhā et enfin ne dormir qu’après avoir prié le Witr. » Rapporté par al Bukhâry. Et selon Aïcha, qu’Allah l’agrée, elle dit : « L’Envoyé d’Allah ne délaissait pas un acte, alors qu’il aimait l’accomplir, si ce n’est de crainte que les gens le mette en pratique et qu’il devienne obligatoire pour eux. » Rapporté par al Bukhâry. Ainsi, si le muslim délaisse cet acte de temps à autre de peur qu’il croie qu’il lui est imposé de le faire et qu’il est au même titre des prières obligatoires alors qu’il ne s’agit que d’une recommandation ; cela est mieux car le Prophète n’était pas assidu à les prier.
Pour ce qui est de prier cette prière à voix haute, le principe de base est que l’ensemble des prières effectuées la journée sont à voix basse. Les prières nocturnes sont, quant à elles, à voix hautes. Cela est meilleur. Et Allah est plus Savant. »
Emises par l’éminent Shaykh Muhammad ibn ‘Abdi Allah As Soubaïl
La 4e et 5e fatwa : Au travail
...
D’après « ‘Al Muntaqâ » page 173.
On interrogea Shaykh Sâlih al Fawzân :
« M’est-il permis d’accomplir la Sunna de Duhā durant les horaires officielles du travail, en sachant que cela ne cause aucun préjudice au travail ni de retard ? »
La réponse : « La prière du Duhā est un acte recommandé en laquelle il y a une vertu. De là, si tu es fonctionnaire et si accomplir cette prière n’a pas d’impact sur les tâches qui te sont confiées alors il n’y a pas de gêne à la prier. Par contre, si l’accomplir entraînerait un dommage, il te serait interdit de la prier car cela t’empêcherait te remplir ton devoir. »
D’après « Al Fatâwâ As-Sa’diyya » page 117.
On interrogea Shaykh ‘AbderRahmân Ibn Nâsir As-Sa’dy :
« Si l’on prie la sunna du Fajr au moment du Duhā, cette prière remplace-t-elle ou suffit-elle aux deux rak’as du Duhā ? »
La réponse : « La prière du Duhā fait partie des recommandations absolues et non restreintes. Celles-ci n’entrent pas dans la parole des juristes qui dit : Celui qui entre dans une mosquée, par exemple, puis prie avec l’intention d’effectuer les deux rak’as de salutation de la mosquée ainsi que la sunna contingentée (الراتبة), cela lui suffit car, dans ce cas-là, il s’agit de deux adorations d’une seule sorte qui se sont réunies, de même que la sunna du Tawwâf suffit aux deux rak’as faites en tant que salutation de la mosquée. La sunna contingentée permet de se passer de prier la sunna des ablutions ainsi que tout ce qui lui ressemblent parmi les prières jointes à une cause et dont le statut disparaît par la disparition de sa cause. Au contraire, la prière du Duhā ne pourrait être mêlée à une autre prière de la sorte ; cela ressemblerait à celui qui veut accomplir la prière d’al ‘ichâ avec l’intention également d’effectuer la prière nocturne. Cette prière ne pourrait suffire aux deux. Et Allah est plus Savant. »
Un questionneur dit : « Quel est le statut de la prière du Duhā ? Qu’est-il relaté au sujet de sa vertu ? Quelle est sa période ? Quelle est sa description ? Expliquez-nous cela de façon détaillée, qu’Allah vous récompense. »
La réponse : « La prière du Duhā est un acte recommandé qui a été fait par le Prophète et qu’il recommanda à Abū Hurayra, qu’Allah l’agrée, comme cela est affirmé dans les deux Sahīhs selon lui, il dit, qu’Allah l’agrée : « Mon ami proche me recommanda de jeûner chaque mois trois jours, de prier les deux rak’as du Duhā et enfin de prier le Witr avant de dormir. »
Sa période débute du lever du soleil, de la hauteur d’une lance, c’est-à-dire environ vingt minutes après le début de l’illumination. Son temps perdure jusqu’un peu avant le zénith du soleil. Toutefois, le mieux reste de la prier lorsque la chaleur s’alourdit et que la matinée est avancée car il dit : « La prière des pénitents a lieu lorsque se brûlent les sabots des chamelons. » Rapporté par Muslim.
En ce qui concerne le nombre de ses rak’as, elle se prie en deux, quatre, six ou huit rak’as. Tout cela est permis. Tu as également la permission d’augmenter car ‘Aïcha, qu’Allah l’agrée, dit : « Certes, l’Envoyé d’Allah priait le Duhā en quatre rak’as puis y ajoutait ce qu’Allah voulait. » Rapporté par Muslim. Et c’est Allah qui offre la réussite
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La 2e et 3e fatwa : La prière du Duhā et sa période
Un questionneur dit : « Quand est-ce qu’a lieu la période du Duhā ? Se trouve-t-elle avant la prière du żuhr ? De combien d’heures environ ? Et quel est le nombre de ses rak’as ?
La réponse : « La durée du Duhā s’étend du lever du soleil, de la hauteur d’une lance, c’est-à-dire d’un quart d’heure à vingt minutes environ après que la levée du soleil et son illumination aient commencés ; et ce jusqu’à ce que le soleil soit prêt à décliner, c’est-à-dire environ cinq à dix minutes avant l’appel à la prière du żuhr.
En outre, de ce qu’il en est du nombre de rak’a, il faut au minimum en accomplir deux et au maximum en prier huit. Voici ce qui a été retenu du Prophète puisqu’il est relaté, selon Ummū Hāny, qu’Allah l’agrée, que « certes, l’Envoyé d’Allah pénétra chez elle le jour de la Conquête de la Mecque. Il se lava puis pria huit rak’as. Elle ne vit guère une prière aussi légère que celle-ci. Malgré cela, il accomplissait correctement la génuflexion ainsi que la prosternation. » Rapporté par al Bukhâry. De ce récit, les savants en ont déduit que la prière du Duhā était au minimum deux rak’as et au maximum huit. Toutefois, s’il l’on dépasse cela, il n’y a point d’inconvénient car il est affirmé dans le Sahîh de Muslim, selon Aïcha, qu’Allah l’agrée, elle dit : « Certes, l’Envoyé d’Allah priait le Duhā en quatre rak’as puis y ajoutait ce qu’Allah voulait. » Et c’est Allah qui offre la réussite. »
Un questionneur dit : « La prière recommandé du Duhā est-elle à prier quelque fois et délaisser quelque fois ? Est-elle priée à voix haute ou voix basse ? »
La réponse : « La prière du Duhā est un acte recommandé qui a été fait par le Prophète et qu’il recommanda à certains parmi ses Compagnons. Selon Abū Hurayra, qu’Allah l’agrée, il dit : « Mon ami proche me recommanda trois choses que je ne délaisserai jamais jusqu’à ce que je meurs : jeûner trois jours de chaque mois, prier les deux rak’as du Duhā et enfin ne dormir qu’après avoir prié le Witr. » Rapporté par al Bukhâry. Et selon Aïcha, qu’Allah l’agrée, elle dit : « L’Envoyé d’Allah ne délaissait pas un acte, alors qu’il aimait l’accomplir, si ce n’est de crainte que les gens le mette en pratique et qu’il devienne obligatoire pour eux. » Rapporté par al Bukhâry. Ainsi, si le muslim délaisse cet acte de temps à autre de peur qu’il croie qu’il lui est imposé de le faire et qu’il est au même titre des prières obligatoires alors qu’il ne s’agit que d’une recommandation ; cela est mieux car le Prophète n’était pas assidu à les prier.
Pour ce qui est de prier cette prière à voix haute, le principe de base est que l’ensemble des prières effectuées la journée sont à voix basse. Les prières nocturnes sont, quant à elles, à voix hautes. Cela est meilleur. Et Allah est plus Savant. »
Emises par l’éminent Shaykh Muhammad ibn ‘Abdi Allah As Soubaïl
La 4e et 5e fatwa : Au travail
...
D’après « ‘Al Muntaqâ » page 173.
On interrogea Shaykh Sâlih al Fawzân :
« M’est-il permis d’accomplir la Sunna de Duhā durant les horaires officielles du travail, en sachant que cela ne cause aucun préjudice au travail ni de retard ? »
La réponse : « La prière du Duhā est un acte recommandé en laquelle il y a une vertu. De là, si tu es fonctionnaire et si accomplir cette prière n’a pas d’impact sur les tâches qui te sont confiées alors il n’y a pas de gêne à la prier. Par contre, si l’accomplir entraînerait un dommage, il te serait interdit de la prier car cela t’empêcherait te remplir ton devoir. »
D’après « Al Fatâwâ As-Sa’diyya » page 117.
On interrogea Shaykh ‘AbderRahmân Ibn Nâsir As-Sa’dy :
« Si l’on prie la sunna du Fajr au moment du Duhā, cette prière remplace-t-elle ou suffit-elle aux deux rak’as du Duhā ? »
La réponse : « La prière du Duhā fait partie des recommandations absolues et non restreintes. Celles-ci n’entrent pas dans la parole des juristes qui dit : Celui qui entre dans une mosquée, par exemple, puis prie avec l’intention d’effectuer les deux rak’as de salutation de la mosquée ainsi que la sunna contingentée (الراتبة), cela lui suffit car, dans ce cas-là, il s’agit de deux adorations d’une seule sorte qui se sont réunies, de même que la sunna du Tawwâf suffit aux deux rak’as faites en tant que salutation de la mosquée. La sunna contingentée permet de se passer de prier la sunna des ablutions ainsi que tout ce qui lui ressemblent parmi les prières jointes à une cause et dont le statut disparaît par la disparition de sa cause. Au contraire, la prière du Duhā ne pourrait être mêlée à une autre prière de la sorte ; cela ressemblerait à celui qui veut accomplir la prière d’al ‘ichâ avec l’intention également d’effectuer la prière nocturne. Cette prière ne pourrait suffire aux deux. Et Allah est plus Savant. »