Voici cinq fatwas de notre Eminent Savant Sâlih al Fawzân concernant les évènements actuels que vivent nos pays islamiques. Ces fatwas ont été diffusées à des dates différentes sur le Site Sahâb. Qu’Allah récompense les efforts du Shaykh et qu’Il le préserve.
La première question : Le parti politique égyptien « Nour » soi-disant salafi
Une personne d’Egypte dit : « Vous n’êtes pas sans savoir les évènements actuels en Egypte et que certains shuyûkh, célèbres auprès d’un grand nombre, se sont empressés de fonder un parti appelé ‘Le parti Nour salafi’ ; ceci afin de combattre les courants libéraux et laïcs. Est-il autorisé au mouslim d’adhérer à ce parti ou de lui donner sa voix lors des élections ? Je souhaite que vous puissiez détailler la réponse car nous en avons besoin. Qu’Allah bénisse vos actions. »
La réponse :
Lors des épreuves, ce qui s’impose au mouslim, c’est de s’en écarter et de s’en éloigner jusqu’à ce qu’elles se calment. Il ne s’en mêle pas. Voilà ce qui est obligatoire pour le mouslim.
Ces partis-là ainsi que ces regroupements peuvent amener un mal, une épreuve ou bien encore des guérillas entre eux. Le mouslim s’écarte donc des épreuves tant qu’il en a la capacité. Il demande à Allah le salut et invoque pour les mouslimin qu’Allah les soulage et fasse disparaître d’eux ces épreuves et cette dureté. Oui.
La deuxième question : Les élections démocratiques
Ô Eminent Shaykh, qu’Allah vous offre la réussite, l’interrogateur dit : «
Est-il autorisé de voter à ces élections basées sur la démocratie et les lois élaborées ? »
La réponse :
Cela n’est pas l’attitude des mouslimin. L’attitude des mouslimin est que les savants[1] font acte d’allégeance à celui qui est apte à l’imamat. Et c’est ainsi que son pouvoir est contracté. Les gens les suivent alors. Les gens suivent les savants1. Il n’impose à chacun de faire acte d’allégeance ou d’élire. Ça, c’est un système occidental et non un système islamique. Oui.
La troisième question : Les frères mouslimin
Il dit, qu’Allah soit Bon avec vous : « Sur les sites internet, s’est propagée l’une de vos fatwas concernant les frères mouslimin et le fait qu’ils fassent parti des gens de la Sunna et du Groupe. Cela est-il authentique ? »
La réponse :
Moi, j’ai répliqué à cela. Toutefois, ils ne supportent pas ce qui est contre eux. Moi, j’ai répliqué à cela à l’instant. J’ai dit : « Je suis innocent de la voie méthodologique des frères mouslimin. » J’ai d’ailleurs expliqué leur voie dans cette réplique, mais ils ne diffusent pas ce qui est contre eux.
La quatrième question : Les Khawârij contemporains
Qu’Allah soit Bon avec vous, cet interrogateur dit : « Quel est le jugement d’obéir au gouverneur et de tuer les Khawârij qui sortent et qui manifestent ? »
La réponse :
Non. Ils ne sont combattus que par le gouverneur. Ils ne sont pas combattus par les gens individuellement. De cela découlerait un plus grand mal et le désordre. Ce n’est pas licite sauf par l’intermédiaire du gouverneur comme ˘Aly, qu’Allah l’agrée, lorsqu’il combattit les Khawârij. Oui. ˘Aly, qu’Allah l’agrée, les a combattu alors qu’il était le califat et le gouverneur. Oui.
La cinquième question : Les manifestants et le gouverneur
Qu’Allah soit Bon avec vous, cet interrogateur dit : « Si le gouverneur estime que la sortie des manifestants dans les rues provoque de nombreuses et de grandes détériorations, et qu’elles interrompent les intérêts communs. S’il ordonnait à ses troupes de mater ces manifestations, serait-il autorisé de lui obéir dans ce cas-là ? »
La réponse :
Sans aucun doute. C’est de l’intérêt commun. Mater les manifestants et les anarchistes ainsi qu’enrayer leur nuisance, c’est une obéissance, sans aucun doute, une obéissance à Allah, Exalté et Grandiose soit-Il. Oui.
La première question : Le parti politique égyptien « Nour » soi-disant salafi
Une personne d’Egypte dit : « Vous n’êtes pas sans savoir les évènements actuels en Egypte et que certains shuyûkh, célèbres auprès d’un grand nombre, se sont empressés de fonder un parti appelé ‘Le parti Nour salafi’ ; ceci afin de combattre les courants libéraux et laïcs. Est-il autorisé au mouslim d’adhérer à ce parti ou de lui donner sa voix lors des élections ? Je souhaite que vous puissiez détailler la réponse car nous en avons besoin. Qu’Allah bénisse vos actions. »
La réponse :
Lors des épreuves, ce qui s’impose au mouslim, c’est de s’en écarter et de s’en éloigner jusqu’à ce qu’elles se calment. Il ne s’en mêle pas. Voilà ce qui est obligatoire pour le mouslim.
Ces partis-là ainsi que ces regroupements peuvent amener un mal, une épreuve ou bien encore des guérillas entre eux. Le mouslim s’écarte donc des épreuves tant qu’il en a la capacité. Il demande à Allah le salut et invoque pour les mouslimin qu’Allah les soulage et fasse disparaître d’eux ces épreuves et cette dureté. Oui.
La deuxième question : Les élections démocratiques
Ô Eminent Shaykh, qu’Allah vous offre la réussite, l’interrogateur dit : «
Est-il autorisé de voter à ces élections basées sur la démocratie et les lois élaborées ? »
La réponse :
Cela n’est pas l’attitude des mouslimin. L’attitude des mouslimin est que les savants[1] font acte d’allégeance à celui qui est apte à l’imamat. Et c’est ainsi que son pouvoir est contracté. Les gens les suivent alors. Les gens suivent les savants1. Il n’impose à chacun de faire acte d’allégeance ou d’élire. Ça, c’est un système occidental et non un système islamique. Oui.
La troisième question : Les frères mouslimin
Il dit, qu’Allah soit Bon avec vous : « Sur les sites internet, s’est propagée l’une de vos fatwas concernant les frères mouslimin et le fait qu’ils fassent parti des gens de la Sunna et du Groupe. Cela est-il authentique ? »
La réponse :
Moi, j’ai répliqué à cela. Toutefois, ils ne supportent pas ce qui est contre eux. Moi, j’ai répliqué à cela à l’instant. J’ai dit : « Je suis innocent de la voie méthodologique des frères mouslimin. » J’ai d’ailleurs expliqué leur voie dans cette réplique, mais ils ne diffusent pas ce qui est contre eux.
La quatrième question : Les Khawârij contemporains
Qu’Allah soit Bon avec vous, cet interrogateur dit : « Quel est le jugement d’obéir au gouverneur et de tuer les Khawârij qui sortent et qui manifestent ? »
La réponse :
Non. Ils ne sont combattus que par le gouverneur. Ils ne sont pas combattus par les gens individuellement. De cela découlerait un plus grand mal et le désordre. Ce n’est pas licite sauf par l’intermédiaire du gouverneur comme ˘Aly, qu’Allah l’agrée, lorsqu’il combattit les Khawârij. Oui. ˘Aly, qu’Allah l’agrée, les a combattu alors qu’il était le califat et le gouverneur. Oui.
La cinquième question : Les manifestants et le gouverneur
Qu’Allah soit Bon avec vous, cet interrogateur dit : « Si le gouverneur estime que la sortie des manifestants dans les rues provoque de nombreuses et de grandes détériorations, et qu’elles interrompent les intérêts communs. S’il ordonnait à ses troupes de mater ces manifestations, serait-il autorisé de lui obéir dans ce cas-là ? »
La réponse :
Sans aucun doute. C’est de l’intérêt commun. Mater les manifestants et les anarchistes ainsi qu’enrayer leur nuisance, c’est une obéissance, sans aucun doute, une obéissance à Allah, Exalté et Grandiose soit-Il. Oui.
[1] En arabe :أهل الحل و العقد